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Smart data, Anne-Tania Desmettre,

« Les investissements des entreprises dans la transformation numérique augmentent ». Malgré cette hausse, les ambitions d’une telle transformation sont mises à mal par le challenge de l’exploitation de la donnée. L’une des raisons de ce challenge réside dans l’héritage du système d’information, le « legacy » : 72% des architectes disent que le legacy limite leur capacité à implémenter leurs projets digitaux et 60% perdent leur temps à le gérer au lieu de piloter la transformation.

“Le « legacy » : 72% des architectes disent que le legacy limite leur capacité à implémenter leurs projets digitaux et 60% perdent leur temps à le gérer au lieu de piloter la transformation”

Des conséquences complexes

Pourquoi le legacy est-il un frein à la transformation numérique ? Il engendre des conséquences de complexité, de risque et de faisabilité. Il existe une certitude autour des résultats de production atteints régulièrement grâce au legacy. Il n’y a, cependant, aucune certitude de croissance de revenus qui pourrait être atteinte si le legacy évoluait. Celui-ci est souvent le fruit d’une multitude d’améliorations le rendant complexe et donc périlleux à transformer.

Position des DSI

Les DSI ne présentent pas la transformation du legacy comme étant la clef de voûte d’une transformation numérique réussie. La démarche challenge le poste de DSI. Il est plus attrayant de découvrir de manière isolée, dans un Data Lab, de nouvelles technologies en stand-alone qu’en essayant de les déployer dans un système complexe et vieillissant. Enfin, le risque de dérive budgétaire semble plus élevé.

Une transformation numérique isolée

C’est souvent le choix d’une transformation numérique isolée qui est fait en créant un Data Lab à côté de l’existant, souvent dans un environnement cloud public. Il me semble cependant que la transformation numérique d’une entreprise a l’ambition de produire du revenu depuis sa donnée en délivrant les promesses faites aux métiers.

Un choix systématique

Pourquoi le choix d’une transformation numérique isolée est-il systématiquement fait ? Selon 68% des architectes, choisir les bonnes technologies pour leur transformation digitale est insurmontable en prenant en compte le legacy. La réponse la plus simple est « l’effet de mode ». L’explication n’est pas suffisante. En effet, l’inévitable curiosité à appréhender les nouvelles technologies ; l’impression d’être innovant, de monter en compétence et d’être reconnu de par l’installation d’un « bac à sable » estampillé Data Lab, Data Factory … sont autant de raisons à choisir l’approche isolée.

Un manque de maturité

Cependant, pour des raisons de manque de maturité technologique du marché et d’absence de cohérence d’ensemble dans la transformation, cette aventure ne délivrera pas sa promesse de révolution ou d’évolution numérique. En effet, pour que l’entreprise fasse du revenu via l’exploitation de ses données, elle doit les utiliser connectées au business opérationnel quotidien dans tous les services de l’entreprise. 80% des organisations fonctionnent avec des systèmes de gestion de base de données relationnels, en général connectés à différents applicatifs métiers, sans unification et donc sans cohérence d’ensemble dans l’exploitation de la donnée. Le SI n’est donc pas Customer Centric.

“Pour que l’entreprise fasse du revenu via l’exploitation de ses données, elle doit les utiliser connectées au business opérationnel quotidien dans tous les services de l’entreprise”

Apporter une intelligence supérieure d’exploitation

Comment en sortir ? Seul le déploiement d’une plateforme dont le modèle conceptuel de données est nativement data-driven (Customer Centric) peut répondre à un tel objectif. Enfin, cette plateforme doit aussi avoir une particularité : être capable d’exploiter les performances de tous types de moteurs de gestion de base de données qu’ils soient relationnels, documents ou graphes, à partir de son unique modèle conceptuel de données.

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