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Aujourd’hui, tout le monde est bien conscient de l’importance de la donnée.
Ou, disons-le autrement, ne pas s’en préoccuper revient à vivre en dehors de son temps avec les conséquences que cela implique.
Et pourtant, quelles difficultés pour les entreprises à entrer dans NOTRE temps.
Résumons la situation en 5 points :

1.  La donnée sert depuis toujours aux équipes métiers pour réaliser leurs objectifs.

2.  Cela fait 30 ans que l’on utilise la donnée dans des systèmes de gestion de bases relationnelles (SGBD ou DBMS) pour satisfaire aux attentes des utilisateurs.

3.  Depuis toujours, c’est aussi de la responsabilité de la direction des systèmes d’informations de procurer l’accès à la donnée pour l’ensemble des employés d’une société.

4.  Le volume de données ainsi que sa variété augmentent de façon drastique depuis les 20 derniers années.

5.  Le marché propose des solutions silotées aux entreprises de telles sorte que celles-ci en perdent leur latin.

Ça vous intéresse ? Alors allons dans l’explication détaillée :

1. Sur « la donnée sert aux équipes métiers »

Il est clair que la donnée est l’outil de travail clé pour toutes les entreprises tout secteur confondu.

Depuis ces 30 dernières années, un certain nombre de progiciels et de logiciels ont été créés par les éditeurs de technologies répondant aux besoins spécifiques des métiers leur donnant ainsi un accès facile à l’ensemble des données disponibles dont ils avaient besoin pour exercer leur métier.

Sont donc sortis de terre, des logiciels de comptabilité, des CRM, des logiciels de logistiques, des logiciels de caisse etc…  ce sont parfois des progiciels, parfois des logiciels mais dans tous les cas leur périmètre de fonctionnalités est toujours clairement définis. Ces logiciels « parlent » bien aux métiers car ils concrétisent les process par lesquels les utilisateurs doivent passer pour mener à bien leurs activités quotidiennes. Ces process sont appelés aujourd’hui des « uses cases » ou autrement dit des cas de figure de traitement de la donnée reflétant les process de travail des métiers.

Ces logiciels sont simples à évaluer pour leurs futurs utilisateurs puisqu’il y a une projection immédiate de leur quotidien dans l’outil.

Les métiers ont donc été « éduqués » depuis 30 ans sur des modèles de use case. Il est donc très difficile pour eux et parfois impossible de se projeter autrement.

Le monde dans lequel nous vivons maintenant est celui du BIG DATA et ni les logiciels, ni les progiciels ni les SGBD- R ne sont faits pour adresser les problèmes technologiques du Big Data

2. Sur « l’utilisation des SGBDR – système de gestion de base de données relationnelles »

Ces logiciels ont été conçus à une période où le volume et la variété des données étaient totalement maîtrisés.

Il n’y avait pas non plus de difficultés à accéder à la donnée qui était systématiquement hébergée dans le même endroit, à savoir dans les murs de l’entreprise (On premise) ou chez un hébergeur attitré.

Les ¾ des applications tournaient sur plusieurs DBMS mais la plupart du temps, il s’agissait de moteur de base de données relationnelle uniquement.

Ainsi, la difficulté du service IT pour déployer le logiciel et en donner l’accès aux utilisateurs ensuite était très limitée.

Des enjeux existaient bien sûr mais ils étaient à la portée de chacun et étaient adressés par silos par le marché de la techno.

Le monde dans lequel on vit maintenant est celui du cloud public, du cloud privé et de l’on Prem.

Les entreprises naviguent entre leur legacy on Prem et leurs différentes nouvelles infrastructures déployées dans différents Clouds.

Évidemment, la donnée est donc partout.
Évidemment, faire communiquer les données à travers ces différentes infrastructures est tout sauf trivial.
Évidemment, à l’heure du BIG DATA les données ne tournent plus sur des SGBD relationnelles.
Et évidemment, il est crucial d’accéder aujourd’hui pour les métiers à toutes ces données encore plus rapidement et plus facilement qu’il y a 30 ans. 

3. Sur «le SI de l’entreprise est un fournisseur au service des départements métier d’une entreprise»

Les CTO de l’époque – encore appelés DSI – étaient encore assez technologues et appréhendaient sans écueils les technologies proposées par le marché.

Il a toujours existé un fossé de compréhension et de communication entre les équipes IT et les équipes métiers.

Ce fossé aurait dû se réduire avec l’avancée des technologies autour du BIG DATA et pourtant il s’est aggravé.

Les difficultés technologiques se sont multipliées rendant l’accessibilité à la donnée plus complexe et moins évident pour les métiers dans un monde qui est devenu ultra connecté pour tout à chacun, quel paradoxe !

4. Sur « l’augmentation du volume de donnée »

Selon une étude McKinsey de 2022, le volume de donnée augmente de 40% par an.

Dès lors, les entreprises n’ont plus le choix que de devoir être en mesure d’absorber et d’exploiter cette croissance annuelle sous peine d’être asphyxiées. 

De plus, toujours selon cette étude, seules les entreprises capables d’utiliser au moins 60% de leurs données peuvent construire un avenir solide.

Actuellement, les entreprises n’utilisent qu’entre 3 à 5% de leurs données disponibles.

Il est clair pour vous, je suppose, que les décisions ne sont pas les mêmes quand on accède à 3% des données ou à 30% des données de l’entreprise.

5. Sur « le silotage des solutions par le marché »

Pour ne pas faciliter la tache à personne, les métiers et les IT, le marché a cherché à répondre aux enjeux du BIG DATA sans changer de paradigme et en maintenant les approches  classiques :

  • On va continuer de parler « uses cases » aux métiers , alors qu’on sait faire des camemberts depuis plus de 30 ans …. Le problème n’est donc plus là du tout.
  • On va continuer de parler techno selon des silos aux tech comme cela c’est plus facile à appréhender, alors que les problèmes se situent sur les flux de données et l’accessibilité à celles-ci.
  • Bon allez tout cela n’est pas sérieux !

 

Nouveau contexte, nouvelles contraintes, donc nouveau mode de pensée.

Mais que c’est dur le changement pour l’espèce humaine !

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